Il n’y a pas de sens à chercher à ouvrir son coeur
Il n’y a pas vraiment de sens à chercher à ouvrir son cœur. Il suffit d’intensifier la présence jusqu’à ce que naturellement le bon équilibre du corps soit rétabli. Et le bon équilibre du corps étant rétabli, le cœur est ouverture.
L’on sait que le cœur est ouverture lorsque l’on est consciemment en contact avec sa propre multidimensionnalité. Le corps alors est vécu comme pure lumière. Et parce que le corps est pure lumière, il ne connaît plus aucune limite. La matière du corps-lumière traverse la matière des murs-lumière, vole vers les planètes-lumière.
Nous parlons de concret. Pour établir le concret, intensifier la présence en intensifiant la présence au souffle qui traverse le corps.
Le corps humain touche l’infini. Il ne s’agit pas d’une coquille limitée soumise au temps et à l’espace. Cela est bien un aspect du corps. Et de même que le doigt est un aspect du corps, et que personne ne dirait que le doigt est la totalité du corps, de même l’aspect tridimensionnel du corps n’est pas le corps. Il en est un aspect, non la totalité. Le corps de lumière n’est pas ailleurs. Il est ici, maintenant. La porte pour établir l’évidence de la multidimensionnalité et donc l’évidence que le corps touche l’infini, que le corps est lumière, la porte est la pleine présence. Et la porte est aussi de quitter la croyance dans le devenir pour s’établir dans l’éternel autodépassement de l’Être qui étend l’infini à toujours au-delà de lui-même.
Quitter l’évidence du devenir car tous les plans, toutes les dimensions, sont là simultanément. Embrasser pleinement la puissance de l’attention qui vient nourrir l’intention. L’attention est la présence…
La pleine présence ouvre à la multidimensionnalité. Alors, sans qu’il y ait besoin de chercher l’ouverture, en intensifiant la présence, on peut noter le niveau de l’ouverture qui croît au fur et à mesure que l’on intensifie la présence.
Et la norme est que, par la simple intention, mon corps se téléporte, s’installe au cœur des étoiles, entend le chant du cœur, le chant du cœur de chaque parcelle de création, le chant du cœur, la langue universelle. Cela est la norme de l’être humain divin. La base est donc la pure présence.
La base est aussi de déposer les croyances, croyance dans les limites, croyance que l’on croit savoir. Il faut bien qu’un jour l’on cesse de croire que l’on sait pour accepter d’être le pur émerveillement de la conscience qui s’autodécouvre en découvrant chaque parcelle de création. Il faut bien qu’un jour l’humain accepte de quitter la quête du devenir qui le mène toujours à la croyance dans demain, après, avant. Le temps, vous le savez, est une des grandes illusions. La vie multidimensionnelle est établie dans maintenant.
Il faut bien qu’un jour l’humain accepte de déposer les concepts. Il est vrai, par l’art du savoir donné par une certaine forme d’intelligence, l’on peut beaucoup comprendre, l’on peut beaucoup savoir. Au-delà du savoir, être la connaissance pure qui est la pure conscience. Ainsi, être l’infini de la joie, non pas un ressenti de joie limité, causé par quelque concept ou quelque ressenti, l’infini de la joie qui est la cause de toutes les causes… La joie suprême est la cause de tout, et n’est la conséquence de rien.
Message de l’Être reçu par Agnès Bos-Masseron
Partagé par La Presse galactique
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